Page 1: Introduction
Relations Thyroïde-Gluten, Menopause, Leptine, Fatigue Surrénale, Complications et Traitement de l’Hypothyroïdie
Page 2: Thyroïde et Maladie Coeliaque / Sensibilité au Gluten
- Le gluten peut fragiliser l’intestin et favoriser la perméabilité intestinale.
- La structure moléculaire de la gliadine ressemble à celle de la glande thyroïde.
- Les anticorps anti-gliadine peuvent attaquer les tissus de la thyroïde.
- Le retrait du gluten est crucial pour gérer la maladie d’Hashimoto et autres maladies auto-immunes.
Page 3: Relations Thyroïde/Ménopause
- Les symptômes d’hypothyroïdie peuvent être confondus avec ceux de la ménopause.
- La dominance en œstrogènes peut affecter les hormones thyroïdiennes.
- La progestérone facilite l’action des hormones thyroïdiennes.
Page 4: Les Tests sur un Ratio T3 Libre/Reverse-T3 Seront des Plus Utiles
- Une résistance à la leptine peut réduire la conversion de T4 en T3.
- La résistance à la leptine peut contribuer à l’obésité et à l’hypothyroïdie.
- La fatigue surrénale peut perturber le métabolisme thyroïdien.
- Traiter la fatigue surrénale avant le traitement thyroïdien est important.
Page 5: Complémentarité de la Thyroïde et de la Surrénale
- Les symptômes de la fatigue surrénale et de l’hypothyroïdie se chevauchent.
- L’importance de traiter la fatigue surrénale pour le succès du traitement thyroïdien.
- La leptine et la résistance à la leptine ont un impact sur le métabolisme et la thyroïde.
Page 6: Thyroïde, Cholestérol et Risques
- Traiter l’hypothyroïdie réduit le risque de maladies cardiaques et d’AVC.
- L’hypothyroïdie peut conduire à une résistance à l’insuline et au diabète de type 2.
- Risques d’une hypothyroïdie non traitée : infections, infertilité, complications de la grossesse, défaillance cardiaque, anémie, dépression, démence.
Page 7: Le Coma Myxœdémateux et les Normes de Traitement
- La TSH ne reflète pas toujours les symptômes d’hypothyroïdie.
- Le traitement de l’hypothyroïdie est basé sur les symptômes et le bien-être.
- Les femmes enceintes doivent être traitées pour éviter les complications.
Page 8: Conclusion
- Mettre l’accent sur le traitement des symptômes pour améliorer la qualité de vie.
- Traitement à vie pour la thyroïdite auto-immune Hashimoto.
- Traitement de l’hypothyroïdie infra-clinique chez les femmes enceintes.
- L’importance de traiter l’hypothyroïdie pour une vie équilibrée et saine.
Résumé des Pages 1 à 8 :
Cet article explore les relations complexes entre la thyroïde, le gluten, la ménopause, la leptine et la fatigue surrénale. Il met en évidence l’impact de ces facteurs sur la fonction thyroïdienne et la santé globale. L’importance du traitement adapté pour prévenir les complications de l’hypothyroïdie est soulignée, avec une attention particulière portée aux symptômes et au bien-être du patient. Le rôle crucial du traitement dans les cas de thyroïdite auto-immune Hashimoto et chez les femmes enceintes est également mis en avant.
Dr. Norbert Kurland, Résumé par le Dr. Stéphane Résimont
Hypothyroïdie : Un Aperçu et Ses Liens avec la Fibromyalgie
L’hypothyroïdie, un état caractérisé par un déficit en hormones thyroïdiennes, est influencée par la glande thyroïde qui sécrète les hormones T3 et T4. Seule la T3 est active, et leur production est régulée par l’hormone TSH de l’hypophyse, située à la base du cerveau. L’hypothyroïdie peut être primaire, due à un dysfonctionnement de la thyroïde, souvent d’origine auto-immune telle que la thyroïdite d’Hashimoto. Elle peut aussi être secondaire, causée par un problème au niveau de l’hypophyse, se manifestant dans 5 à 10% des cas.
Bien qu’un taux élevé de TSH soit généralement associé à l’hypothyroïdie, il est important de noter que des valeurs normales de TSH ne garantissent pas l’absence d’hypothyroïdie. Parfois, la TSH ne reflète pas un métabolisme thyroïdien ralenti, même lorsque des symptômes cliniques sont présents. De manière paradoxale, les taux de TSH peuvent être bas ou normaux dans l’hypothyroïdie secondaire, compliquant le diagnostic.
Liens Profonds : Hypothyroïdie et Fibromyalgie
L’étude de l’hypothyroïdie revêt une importance particulière dans les publications abordant la fibromyalgie pour plusieurs raisons :
- Symptômes Similaires : Les symptômes de l’hypothyroïdie et de la fibromyalgie présentent des similitudes marquées.
- Cause Fondamentale : L’hypothyroïdie est l’une des causes majeures de la fibromyalgie.
- Diagnostic Manqué : Les douleurs musculo-squelettiques associées à l’hypothyroïdie peuvent conduire à tort à un diagnostic de fibromyalgie chez de nombreuses patientes.
- Coexistence Auto-Immune : La nature auto-immune des deux affections, fibromyalgie et hypothyroïdie d’Hashimoto, les rend propices à coexister.
- Impact Traumatique : Alors que les traumatismes peuvent déclencher la fibromyalgie, de nombreux patients présentent déjà une hypothyroïdie sous-jacente.
- Prévalence Spécifique : Dans la fibromyalgie, plus de 50% des cas montrent une hypothyroïdie secondaire ou centrale, souvent négligée à cause de valeurs normales de TSH.
- Traitements Hormonaux : Les patients souffrant de fibromyalgie et de symptômes d’hypothyroïdie, mais des tests sanguins normaux, bénéficient souvent des traitements hormonaux rétablissant le métabolisme thyroïdien.
- Lien avec les Glandes Surrénales : La fatigue des glandes surrénales, associée à l’hypothyroïdie, est fréquente chez les patients atteints de fibromyalgie et de syndrome de la fatigue chronique. Son absence de reconnaissance peut compromettre les traitements.
La connaissance approfondie de ces interactions est essentielle, non seulement pour un diagnostic précis, mais aussi pour des interventions thérapeutiques efficaces. Les liens complexes entre hypothyroïdie et fibromyalgie justifient leur considération simultanée dans les contextes diagnostiques et thérapeutiques.
Problèmes de Diagnostic et Liens Complexes
Le défi réside dans la plage de valeurs de référence de la TSH, qui présente des lacunes. Les normes larges, selon l’Association Américaine des Cliniciens Endocrinologues et des études récentes, laissent de nombreux patients souffrant d’hypothyroïdie sans traitement, faute de prise en compte adéquate de leurs médecins.
Il existe des liens étroits entre :
- L’hypothyroïdie, la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique.
- La thyroïde et la ménopause.
- La leptine, le surpoids et la thyroïde.
- La thyroïde et les glandes surrénales.
- La thyroïde, le gluten et l’intestin.
L’hypothyroïdie reflète un dysfonctionnement dans la production d’hormones thyroïdiennes, équivalant à une boîte de vitesse défectueuse dans un moteur sophistiqué. Cette condition empêche un état de santé normal, la thyroïde agissant comme le chef d’orchestre de notre corps.
Bien que la thyroïde génère plus de T4 (80%) que de T3 (20%), c’est la T3 qui est 300% plus active et agit véritablement sur le métabolisme. La T4 sert de forme de stockage et est convertie en T3 par l’enzyme 5′-déiodinase dans le foie et les cellules des organes concernés.
L’enzyme 5′-déiodinase convertit également la T4 en reverse-T3 (rT3), une version non active. Cette conversion sert à éliminer la T4, mais la rT3 peut bloquer les récepteurs de T3. Des situations comme le jeûne, la maladie ou le stress accroissent la production de rT3, ralentissant le métabolisme.
Complexités de Conversion
La T3 libre pourrait être un indicateur crucial. Une faible T3 libre, dans les limites de la norme, pourrait être un signe d’hypothyroïdie malgré une TSH « normale ». La conversion de la T4 en T3 peut varier, et beaucoup ne la convertissent pas efficacement, particulièrement les femmes.
De nombreux médecins ne demandent pas systématiquement le dosage de la T3 libre, alors que cela pourrait être essentiel pour un diagnostic précis.
Je reviendrai plus tard sur le point crucial de la valeur « normale » de la TSH et l’importance de la T3 libre dans l’évaluation.
Causes de l’Hypothyroïdie et Symptômes Caractéristiques
Les causes de l’insuffisance de production d’hormones thyroïdiennes peuvent être variées :
- Thyroïdite auto-immune d’Hashimoto, la forme la plus fréquente.
- Traitement antérieur pour l’hyperthyroïdie.
- Déficit en iode.
- Certains médicaments.
- Conversion inadéquate de T4 en T3.
- Dysfonctionnement de l’hypophyse.
- Résistance aux hormones thyroïdiennes.
- Carence en vitamines D, A, magnésium, fer, sélénium, zinc, B12, etc.
Symptômes de l’Hypothyroïdie
L’hypothyroïdie ralentit le métabolisme progressivement, affectant chaque fonction corporelle et entraînant une diversité surprenante de symptômes allant de modérés à sévères :
- Fatigue, faiblesse, somnolence.
- Prise de poids et difficulté à la perdre.
- Dépression, anxiété, crises de panique.
- Sommeil non rafraîchissant.
- Intolérance au froid, frilosité constante.
- Constipation, ralentissement de la vidange gastrique.
- Douleurs corporelles, rigidité articulaire matinale.
- Peau sèche, cheveux et ongles fragiles.
- Chute des cheveux, voix rauque.
- Essoufflement, palpitations.
- Troubles de la concentration et de la mémoire.
- Règles irrégulières, syndrome prémenstruel.
- Baisse de la libido, infertilité.
- Glande thyroïde élargie, peau froide et sèche.
- Bradycardie, tension artérielle diastolique élevée.
- Diminution des réflexes, syndrome du canal carpien.
Approche Thérapeutique
Si deux ou trois symptômes majeurs (frilosité, température matinale inférieure à 36°C, fatigue matinale, œdème péri-orbitaire, constipation) sont présents, un traitement efficace (mélange T3-T4) est justifié, à éviter la T4 seule. Celle-ci peut aggraver l’hypothyroïdie par une surproduction de reverse-T3 ou une carence en vitamines D, magnésium, fer, sélénium, zinc, etc.
Maladies Auto-Immunes et Symptômes
Les maladies auto-immunes sont déclenchées par une réponse immunitaire erronée qui attaque les tissus de l’organisme. Cette réaction conduit à une inflammation et des dégâts, engendrant diverses affections auto-immunes. Les prédispositions génétiques et la dysbiose intestinale liée au gluten moderne, au lait de vache, aux antibiotiques, etc., peuvent contribuer à leur développement.
- Maladies ciblant un organe spécifique : thyroïdite d’Hashimoto, maladie cœliaque, maladie de Crohn, etc.
- Maladies systémiques affectant plusieurs organes : lupus, polyarthrite rhumatoïde, etc.
Des études montrent que 90% des personnes souffrant d’hypothyroïdie produisent des anticorps contre la glande thyroïde. La thyroïdite d’Hashimoto est caractérisée par des anticorps anti-thyroïde peroxydase (anti-TPO) et anti-thyroglobuline qui attaquent les protéines thyroïdiennes, provoquant une inflammation et une destruction progressive des cellules thyroïdiennes.
Les facteurs contribuant à la maladie d’Hashimoto incluent la prédisposition génétique, une mauvaise flore intestinale liée au gluten, et les changements hormonaux liés à la grossesse et à la ménopause. Les symptômes de la maladie sont progressifs et peuvent varier sur une période prolongée, aboutissant à une hypothyroïdie clinique.
D’autres anomalies biologiques incluent une anémie, des taux élevés de cholestérol, des taux élevés de prolactine, et une possible hyperactivité thyroïdienne transitoire entraînant des symptômes d’hyperthyroïdie.
Thyrotoxicose et Hashitoxicose
Au début de la maladie, une hyperactivité temporaire de la thyroïde peut causer des symptômes d’hyperthyroïdie tels que palpitations et perte de poids. La rupture des follicules thyroïdiens peut libérer une quantité excessive d’hormones thyroïdiennes dans le sang, provoquant une thyrotoxicose.
Heureusement, la thyrotoxicose est généralement transitoire, mais certaines patientes peuvent osciller entre phases d’hypothyroïdie et d’hyperthyroïdie, connu sous le nom de hashitoxicose.
L’échographie Doppler en couleur peut distinguer les maladies de Basedow/Graves de la thyroïdite d’Hashimoto en évaluant la vascularisation thyroïdienne.
Grossesse et Thyroïdite d’Hashimoto
Le risque de fausse couche est plus élevé chez les femmes avec des anticorps antithyroïdiens, en particulier les anti-TPO. Les taux élevés de TSH peuvent également entraver la conception et la maintenance d’une grossesse, avec une valeur optimale entre 1 et 2 mUI/l. Le consensus est d’ailleurs d’administrer un traitement pour l’hypothyroïdie infra-clinique chez les femmes enceintes ou en projet de grossesse pour minimiser les complications et les risques.
Relation entre Thyroïdite d’Hashimoto, Fibromyalgie et Syndrome de Fatigue Chronique
Ces trois maladies partagent des symptômes similaires tels que fatigue, dépression, anxiété, troubles du sommeil, douleurs musculaires et articulaires, et troubles gastro-intestinaux. Bien qu’aucun test spécifique ne puisse confirmer la fibromyalgie ou le syndrome de fatigue chronique, l’expérience du Dr. Lowe suggère que ces symptômes peuvent être causés par un problème thyroïdien sous-jacent.
Il affirme que la fibromyalgie pourrait résulter d’une faible régulation des hormones thyroïdiennes dans certains tissus, causée par une résistance cellulaire aux hormones thyroïdiennes ou un déficit hormonal.
Infections Bactériennes et Maladies Auto-Immunes
Certaines bactéries chroniques, telles que Borrelia (maladie de Lyme), Mycoplasmes, Chlamydia et Uréaplasme, ont été identifiées comme impliquées dans la pathogenèse de diverses affections auto-immunes, y compris la thyroïdite d’Hashimoto, la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique.
Ces bactéries peuvent vivre à l’intérieur des cellules infectées, compromettre le système immunitaire, causer des infections opportunistes et endommager les cellules nerveuses. Par exemple, les Borrelia peuvent attaquer la thyroïde et causer des maladies thyroïdiennes.
Des études ont également révélé la présence de Mycoplasmes et de Chlamydia chez les patients atteints de fibromyalgie et d’arthrite. Les infections bactériennes chroniques pourraient ainsi contribuer à la genèse de certaines maladies auto-immunes et symptômes associés.
Relation entre Thyroïde et Gluten
Le gluten contenu dans les produits fragilise les parois intestinales, favorisant la perméabilité intestinale. La structure moléculaire de la gliadine dans le gluten est similaire à celle de la glande thyroïde. Lorsque la gliadine traverse la barrière intestinale et pénètre dans le sang, le système immunitaire s’active, créant des réactions auto-immunes. Les anticorps anti-gliadine attaquent les tissus thyroïdiens, jouant un rôle dans le développement ou l’aggravation de maladies auto-immunes comme la thyroïdite d’Hashimoto.
Relation entre Thyroïde et Ménopause
Les symptômes de l’hypothyroïdie sont souvent confondus avec ceux de la ménopause. Entre 35 et 50 ans, la production de progestérone diminue de 75% tandis que les œstrogènes diminuent de 35%. À la ménopause, la progestérone est très faible, mais les œstrogènes restent à environ la moitié de leurs niveaux pré-ménopausiques. Cela peut causer une dominance en œstrogènes par rapport à la progestérone, rendant les récepteurs cellulaires à l’hormone thyroïdienne moins réactifs. Cela peut conduire à des symptômes d’hypothyroïdie.
La progestérone facilite l’action des hormones thyroïdiennes, tandis que les œstrogènes les antagonisent. Une faible progestérone et/ou un excès d’œstrogènes peuvent rendre les hormones thyroïdiennes moins efficaces, ce qui conduit à des symptômes d’hypothyroïdie.
Effets de la Dominance en Œstrogènes
L’excès d’œstrogènes sans contrebalancement par la progestérone peut rendre les récepteurs à l’hormone thyroïdienne moins sensibles, même si la glande thyroïde produit suffisamment d’hormones. Cela peut causer des symptômes d’hypothyroïdie. Les œstrogènes en excès augmentent la protéine-transporteuse TBG, liant les hormones thyroïdiennes et les rendant partiellement inactives. Les œstrogènes réduisent également la conversion de T4 en T3, favorisant la production de reverse-T3 (inactif).
Conséquences sur le Poids et l’Énergie
Les œstrogènes favorisent l’accumulation de graisses et réduisent la conversion de calories en énergie. La dominance en œstrogènes peut entraîner une prise de poids, en particulier autour des hanches, cuisses et abdomen inférieur. Une hypothyroïdie fonctionnelle peut en résulter, difficile à corriger avec un traitement hormonal thyroïdien. La supplémentation en progestérone naturelle peut rééquilibrer les hormones et améliorer les symptômes d’hypothyroïdie et de dominance en œstrogènes.
Thérapie Hormonale de Substitution (THS) et Contraception Hormonale
La THS, y compris la contraception hormonale, peut causer des problèmes thyroïdiens. Les contraceptifs oraux contenant des œstrogènes et de la progestérone synthétiques suppriment la production endogène de progestérone, ce qui peut créer un déséquilibre hormonal et une dominance en œstrogènes. Cela peut affecter la thyroïde et la santé globale, induisant des symptômes tels que la dépression et la diminution de la libido. Prendre de la progestérone naturelle peut temporairement aider à cette carence en progestérone, mais arrêter la contraception hormonale peut être la meilleure solution pour certaines femmes.
Leptine, Obésité et Hypothyroïdie
L’hormone leptine, produite par les cellules graisseuses, régule le métabolisme et le poids corporel. Cependant, chez les personnes en surpoids, la résistance à la leptine peut se développer, où la signalisation de la leptine au cerveau pour supprimer l’appétit et stimuler la dégradation des graisses devient inefficace. Cette résistance à la leptine peut augmenter l’appétit et activer des mécanismes de stockage de graisses plutôt que de brûler des réserves, contribuant à l’obésité.
Cette résistance peut également perturber la thyroïde en diminuant le métabolisme de base. Des mécanismes tels que la réduction de la sécrétion de TSH, la diminution de la conversion de T4 en T3 et l’augmentation de la reverse-T3 peuvent entrer en jeu. Les régimes restrictifs peuvent aggraver ces mécanismes en activant la production de reverse-T3, ce qui peut perturber davantage la fonction thyroïdienne.
La résistance à la leptine et ses effets sur la thyroïde montrent que les dosages de la TSH et de la T4 ne reflètent pas toujours le bon fonctionnement cellulaire de la thyroïde.
Note: Les informations fournies semblent être issues d’une source spécifique, probablement un livre ou un article médical. Il est important de noter que ces informations peuvent refléter les opinions et les conclusions de l’auteur, et que les traitements et les recommandations médicales doivent être discutés avec un professionnel de la santé.
Le Ratio T3 Libre/Reverse-T3 et Autres Facteurs de Reverse-T3 Élevé
Un ratio T3 libre/reverse-T3 peut être un test utile pour évaluer la fonction thyroïdienne. Les diabétiques et les patients atteints du syndrome de fatigue chronique ou de fibromyalgie peuvent également avoir une conversion réduite de T4 en T3 due à la résistance à la leptine. Une mauvaise signalisation de la leptine peut déclencher des maladies auto-immunes. Outre le stress chronique, d’autres causes physiologiques de taux élevés de reverse-T3 peuvent inclure des problèmes surrénaliens (cortisol bas, fatigue surrénale), une carence en fer et en vitamine B12, ainsi que de l’inflammation chronique.
Relations Thyroïde/Surrénale : Fatigue Surrénale
La fatigue surrénale, caractérisée par une insuffisance partielle en cortisol, peut résulter du stress chronique physique ou émotionnel, de la pollution par les métaux lourds et d’autres facteurs liés au mode de vie. Les signes et symptômes de la fatigue surrénale incluent la faiblesse, le manque d’énergie, le besoin de stimulants, les infections fréquentes, les douleurs musculaires et articulaires, la pression artérielle basse, l’hypoglycémie, les fringales salées, le sommeil de mauvaise qualité, etc.
La fatigue surrénale peut perturber la fonction thyroïdienne en provoquant une régulation à la baisse de la production d’énergie. La glande thyroïde peut réduire la production d’hormones T4 et T3 et augmenter la thyroid-binding globulin (TBG), ce qui peut entraîner une réduction des taux circulants de T4 et T3 libres. De plus, une conversion accrue de T4 en reverse-T3 inactif peut se produire.
Dans le cas de la fatigue surrénale, traiter la thyroïde sans aborder d’abord les problèmes surrénaliens peut conduire à une intolérance au traitement thyroïdien et à une détérioration de la fatigue surrénale.
Note: Les informations fournies sont basées sur le contenu que vous avez partagé. Comme toujours, il est important de consulter un professionnel de la santé pour toute préoccupation médicale ou tout traitement spécifique.