Le syndrome de fatigue chronique

Le syndrome de fatigue chronique

Syndrome de fatigue chronique

Le Syndrome de fatigue chronique, c’est quoi ?

Le Syndrome de fatigue chronique (SFC), appelé également “encéphalomyélite myalgique”, est un  ensemble de symptômes divers et durables, que l’on ne doit pas confondre avec une fatigue passagère. Il toucherait davantage les femmes que les hommes, âgées de 20 à 50 ans, avec un pic de survenue vers 35 ans.

Le plus souvent, ce syndrome débute avec les symptômes d’une grippe : une grande fatigue accompagnée de fièvre. Puis la fièvre tombe alors que la fatigue persiste. Il peut même y avoir des troubles cognitifs importants comme des pertes de mémoire ou des troubles de la concentration. La station debout durant plus de 20 minutes est également très pénible.

Les symptômes du syndrome de fatigue chronique :

  • Une fatigue permanente qui dure depuis plus de 6 mois ;
  • Un sommeil non réparateur. Les personnes se lèvent épuisées ; alors que le nombre d’heures de sommeil est suffisant ;
  • Des malaises post-efforts. Tout effort inhabituel engendre un besoin de repos intense (jusqu’à plusieurs jours) ;
  • Des maux de tête et maux de gorge, ainsi que des douleurs aux muscles et aux articulations ;
  • Une hypersensibilité aux bruits, aux odeurs et aux stimuli visuels.

La fatigue est donc permanente quand on souffre de SFC, avec des épisodes de « crises » qui conduisent à un épuisement complet.

Les caractéristiques du SFC

Le syndrome de fatigue chronique est identifié grâce à un diagnostic d’élimination. En premier lieu, il faut évacuer la fibromyalgie que l’on détecte grâce à un examen clinique : au moins 11 points spécifiques sur 18 sont douloureux. Ensuite, il est nécessaire d’éliminer une éventuelle thyroïdite d’Hashimoto (HAIT), maladie auto-immune avec des symptômes d’hypothyroïdie. Cette dernière forme de dérèglement de la thyroïde est souvent méconnue, en raison d’une TSH qui semble “normale” dans les analyses sanguines.

Ces trois affections peuvent ainsi être confondues, notamment car elles seraient soit la manifestation d’un problème auto-immun, soit concomitantes à ce dernier.

Des liens ont été établis entre certaines infections, principalement virales, et l’apparition du SFC. Une infection engendrerait une réponse immunitaire anormale, à l’origine de la fatigue persistante. Le SFC serait ainsi dû à un dérèglement du système de défense de l’organisme.

En effet, la plupart du temps on trouve un taux élevé d’anticorps antithyroïdiens et donc un dysfonctionnement dans l’axe hypothalamo-pituitaire-surrénalien. Il s’avère ainsi primordial de traiter le dérèglement thyroïdien.

Par ailleurs, le cortisol, l’« hormone du stress », qui aide l’organisme à faire face à certaines périodes éprouvantes (maladie, examens…) est également présent en quantité insuffisante. Le SFC pourrait donc être dû à une réaction inappropriée de l’organisme au stress.

On trouve également une quantité importante d’anticorps anti-sérotonine, anti-gangliosides et anti-phospholipides.

Ainsi, on observe des taux pour certaines hormones et neurotransmetteurs, en deçà des normes satisfaisantes permettant un fonctionnement normal de l’organisme.

De plus, la plupart des personnes atteintes par le syndrome ont subi un choc psychologique  important ou un stress très intense peu de temps avant la survenue du SFC. La prise prolongée de cortisone peut également déclencher un SFC.

Le terme de « syndrome auto-immun psycho-neuro-endocrinien » résume bien la complexité de ce syndrome multifactoriel.

Le jeûne pour se rétablir d’un SFC

Le jeûne permet une détoxination efficace de l’ensemble des tissus, par le drainage accéléré des émonctoires et de l’ensemble des cellules. L’enjeu primordial est de réguler la dysbiose intestinale, c’est à dire le déséquilibre du microbiote intestinal qui accompagne toujours le SFC. La cure de jeûne sera un levier très efficace pour cela.

De plus, le jeûne permet de réguler les sécrétions hormonales et de régénérer l’ensemble du système hormonal. Les personnes atteintes de fatigue chronique ont des niveaux plus faibles de certaines hormones thyroïdiennes, contrairement à d’autres telles que la thyroxine (T4) ou la triiodothyronine (T3) qui se retrouvent en quantités élevées dans le sang. Les taux de ces deux dernières vont ainsi diminuer dès le 2ème jour de jeûne. Le jeûne va également accélérer la récupération des surrénales, glandes sur-stimulées et épuisées dans les cas de SFC, ce qui explique notamment les grandes fatigues. En effet, le cortisol sécrété par le glandes surrénales est l’hormone qui nous tient en éveil et en forme. Il est donc primordial d’octroyer une période de repos à ces glandes, afin qu’elles fonctionnent de nouveau efficacement.

Les thérapies complémentaires joueront également un rôle important pour réguler la dysbiose intestinale et les troubles hormonaux. La consultation de naturopathie durant la cure sera l’occasion de vous proposer un réglage alimentaire et des conseils thérapeutiques pour la suite, afin de stabiliser les résultats dans le temps. L’auriculothérapie permettra de corriger les déséquilibres et de relancer certaines fonctions.

La fatigue sera augmentée durant le jeûne et les jours suivants, il sera donc important de ménager une période assez longue dans votre emploi du temps pour réaliser la cure de jeûne et vous reposer les jours suivants. Gardez en tête que l’enjeu est de retrouver du tonus et de la vitalité au quotidien de façon durable, en corrigeant les déséquilibres profonds.

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