La Myotherapie pour soigner la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante

En considérant ces symptômes comme d’origine inconnue ou en les classant parmi les maladies auto-immunes, la médecine classique n’aborde la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante que sous l’angle génétique. Avec des espoirs de guérison bien minces…Il existe pourtant une autre constant à ces maladies : la contracture musculaire. En la traitant, on enraye ainsi le cercle vicieux de l’inflammation et de la douleur.

Le traitement de la polyarthrite rhumatoïde ou de la spondylarthrite ankylosante est beaucoup moins complique qu’il n’y parait. Il n’est complexe pour la médecine classique que parce que celle-ci ne comprend pas la cause de ces maladies. Ce qu’elle admet. Or on ne peut pas guérir une maladie dont on ignore la cause première.

De notre point de vue, base sur l’observation, y compris celle de la guérison de nos patients, nous avons affaire dans ces symptômes a la rencontre d’un facteur inné, génétique (simple facteur prédisposant se traduisant par un terrain particulier) et d’un facteur acquis, mécanique (la contracture musculaire persistante provoquée par un traumatisme). Sans le facteur acquis, le facteur inné ne sera cause de rien. Sans le facteur inné, le facteur mécanique acquis se traduira éventuellement par de l’arthrose ou de la fibromyalgie.

Sachant cela, on comprend qu’il n’est pas important de pouvoir agir sur l’inné – ce qui est impossible -, mais qu’il convient de guerir le facteur mécanique acquis : la contracture musculaire. C’est ce que vise la Myotherapie (ou Brachy-Myotherapie) qui, en agissant de facon mécanique, permet de traiter de facon relativement simple la plupart des maladies articulaires. Y compris la polyarthrite rhumatoïde (PR) ou la spondylarthrite ankylosante (SpA), bien qu’il s’agisse de rhumatismes dits inflammatoires.

Le facteur inné

C’est le seul aspect connu de la médecine classique, qui lui attribut de ce fait une importance démesurée. Résumons: la plupart des patients atteints de l’une ou l’autre des maladies dont nous parlons sont porteurs d’antigènes d’histocompatibilité de type HLA (human leucocyte antigens), c’est-à-dire des composantes du système immunitaire très spécifiques d’un groupe d’individus, dont on tient compte pour éviter le rejet des greffes. Il s’agit de HLA DR4 ou DR1 dans la polyarthrite rhumatoïde, et de HLA B27 dans la spondylarthrite ankylosante.

L’importance du facteur HLA est cependant très relative. Par exemple, dans la spondylarthrite ankylosante la présence de HLA B27 ne cause manifestement pas la maladie, mais elle la favorise: 20 à 30% seulement des enfants HLA-B27 positifs, et ayant des parents souffrant de SpA, développeraient un jour cette maladie.

Dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, la théorie officielle est que le terrain HLA favoriserait la fabrication d’anticorps particuliers (les facteurs rhumatoïdes), détectés par des tests plus ou moins spécifiques tels que le latex, Waaler-Rose ou ELISA. Les facteurs rhumatoïdes sont cependant absents dans plus d’un quart (près de la moitié, selon certains auteurs) des polyarthrites, et peuvent aussi etre présents chez des sujets en bonne santé.

La présence fréquente de ces facteurs rhumatoïdes fait un peu hâtivement assimile la polyarthrite rhumatoïde a une maladie auto-immune. Comme ce concept est très commode (d’autant qu’on admet ne pas en connaitre la cause), cela évite de se poser plus de questions : la polyarthrite rhumatoïde serait une fatalité génétique… Le patient fabriquerait des anticorps contre ses propres tissus, conception jamais scientifiquement démontrée.  Le système immunitaire, qui est fait pour se défendre des agressions du monde extérieur, se retournerait contre le sujet lui-même et le détruirait? Il semblerait que l’on s’écarte ici du facteur inné et que nous nous situions déjà a la confluence de l’inné et de l’acquis : il est plus vrai semblable que le terrain HLA ne fasse que favoriser une réaction inflammatoire exagérément importante et prolongée.

En fait, dans la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante le corps semble sur-réagir, de facon excessive donc, au stress mécanique articulaire provoque parles contractures musculaires permanentes. Ne perdons pas de vue que l’inflammation est une réaction du corps au problème, et non la cause du problème. De plus, c’est cette inflammation qui va provoquer des réactions immunitaires et non l’inverse.

Le facteur acquis

Sans contracture musculaire persistante, on peut dire que la personne ne souffrirait tout simplement de rien, car il suffit de venir à bout de ce facteur acquis pour que toute la maladie soit guérie.

Faisons un bref rappel. Les muscles squelettiques, en plus de créer des mouvements et de maintenir des positions, protègent par leur contraction reflexe les articulations en cas de choc physique. Cette contraction est censée s’arrêter aussitôt après le choc. Or l’observation montre qu’en cas de traumatisme relativement important, cette contraction ne cesse plus : c’est la contracture, contraction involontaire permanente auto-entretenus de facon reflexe qu’une fois installée, ne cesse pas d’elle-même. On la retrouve des années après le choc.

Ce qui aura plusieurs conséquences: le muscle sera tôt ou tard douloureux. Et comme il traverse par définition une articulation, celle-ci sera ressentie comme douloureuse, les mouvements devenant plus ou moins limites. Qui plus est, le phénomène a tendance à se propager pour soulager la contracture primaire, en général située aux zones fragiles du point de vue musculaire (cou ou cheville, coccyx pour la spondylarthrite ankylosante). Plusieurs articulations peuvent dès lors devenir douloureuses. Les contractures tendent aussi à déformer les articulations (notamment celles des doigts ou des genoux). Ce qui, dans ces maladies, se complique par des réactions, sous forme d’inflammations, au sein de l’articulation comprimée par la contracture. L’articulation est chaude, encore plus douloureuse, plus ou moins rouge, plus ou moins gonflée par de l’œdème ou des épanchements. Les douleurs augmentent au repos, la nuit, et au début des mouvements mais elles sont ensuite soulagées par les mouvements. Typiquement, le malade se sent raide le matin au réveil, ce qui nécessite un dérouillage de durée variable. L’inflammation provoque bien sur des réactions biologiques (que l’on retrouve dans de nombreuses autres maladies. Y compris infectieuses).

C’est ici qu’intervient l’inné, ce terrain particulier détecté par la présence de facteurs HLA. Celui-ci semble prolonger de facon exagérée la réaction inflammatoire, qui tend à détruire l’articulation (de facon un peu différente d’ailleurs dans la polyarthrite rhumatoïde et dans la spondylarthrite ankylosante). Et ainsi l’inflammation durera tant que sa cause, la contracture, restera présente (dans l’arthrose, le terrain étant diffèrent, l’inflammation s’épuise très vite : la douleur n’y est due qu’a la contracture).

A cause mécanique traitement mécanique

La Myotherapie est la thérapie manuelle qui vise à traiter directement les contractures : et des que celles-ci sont guéries par cette méthode, les réactions inflammatoires n’ont plus de raison d’être et cessent, de même que les symptômes dus directement aux contractures (douleurs et raideurs). On y parvient bien sûr plus ou moins vite selon l’ancienneté de la maladie.

Notons que, dans la mesure où le syndrome inflammatoire articulaire peut être caractérisé énergétiquement comme une stagnation de Yin, nous préconisons souvent (surtout en début de traitement), une normalisation de la circulation de l’énergie par des moxas sur des points spécifiques, par la méthode d’Acu-AnMo.

On voit donc que le facteur inné, génétique, fait que les contractures post-traumatiques persistantes vont se manifester sous forme de polyarthrite rhumatoïde ou de spondylarthrite ankylosante (plutôt que sous forme d’arthrose ou de fibromyalgie), en entretenant une réaction inflammatoire d’autant plus nocive qu’elle est inefficace. Ce terrain particulier n’est cependant cause de rien tant qu’il n’y a pas de contractures musculaires, d’origine traumatique souvent très ancienne. Ce sont celles-ci qui vont être à l’ origine de l’inflammation, amplifiée par le terrain génétique  particulier.

Il est donc illusoire de vouloir guérir ces maladies sans traiter spécifiquement les contractures, ce qui ne peut se faire que de facon manuelle, idéalement par Brachy-Myotherapie. A cause mécanique, traitement mécanique.

Vouloir traiter ces maladies par des remèdes anti-inflammatoires, y compris corticoïdes ou méthotrexate, est tout autant voue à l’échec à long terme (sauf pour soulager) que de vouloir traiter un abcès dentaire par ces mêmes médicaments sans qu’un dentiste en traite la cause en drainant l’abcès.

Guérir les contractures par Myotherapie suffit en général pour traiter la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. Toutefois, moins on tardera pour choisir cette approche, plus celle-ci sera efficace…

Réflexe myotatique

Tout muscle étiré se contracte pour récupérer sa longueur initiale. C’est le reflexe myotatique. Plus l’étirement est brusque et ample, plus la contraction reflexe est forte, mais normalement elle cesse quand le muscle s’est contracte. Toutefois, quand un choc a été intense, on constate souvent que la contraction persiste et s’installe sur le long terme : c’est la contracture, La Myotherapie vise à faire cesser ce reflexe en mettant le muscle en position de raccourcissement grâce à des gestes simple et précis. Elle se fonde sur l’observation Clinique qui a permis d’identifier les muscles toniques, seuls capables d’avoir une contraction durable. Laquelle est la cause des douleurs articulaires.

Éviter la stagnation de Yin et le vide de Yang

La douleur de la stagnation de Yin a deux caractéristiques principales : elle est aggravée par le repos et le début de mouvement, puis elle soulagée par le mouvement. La douleur sera plutôt sourde, continue, a aggravation nocturne. Elle réveille souvent le malade et l’oblige même parfois ase lever pour bouger, ce qui le soulage. Il y a raideur, surtout au lever, d’où un << dérouillage >> matinal plus ou moins long. Puisque c’est le Yang qui mobilise le Yin, c’est un vide d’énergie Yang qui provoque la stagnation de Yin. Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde réagissent en général très bien au traitement de fond de la stagnation par Acu-Anmo. Ce qui nécessite obligatoirement l’utilisation des moxas, qui font pénétrer de la chaleur sur des points spécifiques d’acupuncture pour traiter à  la fois le vide de Yang et la stagnation de Yin.

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