Catégorie : Type A
hypothyroïdie selon le Dr Résimont
C’est la clinique qui prime et non pas les valeurs sanguines
• TSH : Selon les dernières études, on vise des taux inférieurs à 1.5, au-dessus signe une hypothyroïdie probable, que la clinique confirme en général. Les normes encore admises et malheureusement toujours enseignées : 0,3-4,3 sont complètement obsolètes et ne détectent pas la vaste majorité des hypothyroïdies.
• T3 libre : Doit être dans le percentile supérieur, soit au-dessus de 5,2 pmol/L autrement cela signe en général une hypothyroïdie à minima.
• T4 libre : La plupart des médecins demandent son dosage, alors qu’elle n’est d’aucune utilité puisqu’il s’agit d’une hormone inactive.
Hypothyroïdie : les symptômes
L’hypothyroïdie ralentie le métabolisme de d’organisme de façon habituellement progressive. L’hypoactivité thyroïdienne peut entraîner une diversité étonnante de symptômes étant donné que chacune des fonctions de l’organisme peut être affectée. Les symptômes varient de modérés à sévères:
- Faiblesse, fatigue, somnolence
- Prise de poids, difficulté à perdre du poids
- Anxiété, crises de panique
- Sommeil non récupérateur
- Apnée du sommeil
- Intolérance au froid (frilosité constante)
- Moins de sueurs
- Température matinale basse
- Extrémités froides
- Douleurs corporelles
- Courbatures ou douleurs articulaires, crampes
- Maux de tête
- Gonflement du visage et/ou des extrémités
- Rétention d’eau (œdème)
- Peau sèche, rugueuse, eczéma
- Chute des cheveux, ou cheveux secs
- Ongles fragiles, cassants
- Voix rauque
- Diminution de l’audition
- Trouble de la mémoire
- Trouble de la concentration
- Motivation réduite
- Règles irrégulières
- Règles abondantes
- Syndrome prémenstruel
- Chute de la libido
- Infertilité, fausses couches à répétition
Évidemment, chacun de ces symptômes peut être dû à d’autres causes, mais lorsque tous ou la plupart se retrouvent chez un même individu, il est fondé de mettre en doute le bon fonctionnement de la glande thyroïde.
Saviez-vous que votre corps contient un organe en forme de papillon ?
Cet organe, c’est la thyroïde : située de part et d’autre de notre larynx, elle fabrique les hormones qui stimulent la plupart des activités exercées par nos organes. Ces hormones sont véhiculées par des récepteurs thyroïdiens (TR).
Notre thyroïde est comme le chef d’orchestre de notre organisme. C’est d’elle que dépend grandement notre métabolisme de base, c’est-à-dire l’énergie que notre corps consomme pour maintenir ses fonctions en activité, comme la régulation de la température, du rythme cardiaque ou de l’appétit.
Les dernières études mettent en évidence l’inefficacité des traitements par T4 (L-Thyrone-L-thyroxine, Eutyrox, Lévothyrox) vu la difficulté qu’ont les patients à transformer la T4 inactive en T3 active soit par manque de sélénium (qui atteint 80 % de la population) soit par inefficacité des désioidases d’origine génétique soit à cause d’une Ferritine basse, d’une carence en cuivre.
De plus, nos thyroïdes sont imbibées de métaux lourds : mercure, plomb, cadmium, fluor, phtalates (plastique) ce qui explique que l’on en arrive à plus de 90 % d’hypothyroïdie dans la population. Les mélanges T3/T4 (Euthyral-Novothyral – Erfa Thyroïde) fonctionnent beaucoup mieux, la T4 normalisant une biologie, mais laissant les patients symptomatiques.
Elle jouerait aussi un rôle dans les troubles de l’appétit, comme le suggère une récente étude britannique publiée dans la revue Cell5.
Pour savoir comment la thyroïde opère, des chercheurs ont injecté un virus à un groupe de souris afin de désactiver les TR qui se trouvent dans le noyau ventromédian de l’hypothalamus. Cette zone du cerveau est impliquée dans le comportement alimentaire.
Résultat : à la fin de l’étude, les souris dont les TR étaient désactivés ont triplé de poids par rapport aux souris de contrôle, qui ont maintenu leur poids.
Non seulement les souris mangeaient plus, mais elles dépensaient également moins d’énergie et étaient plus sédentaires que les autres.
Par ailleurs, les souris présentaient des taux anormalement élevés de leptine, l’hormone censée réguler l’appétit et stimuler la perte de gras quand c’est nécessaire (notamment en cas de surpoids). Un taux élevé de leptine trahit justement une résistance à cette hormone, qui ne fait plus effet. Résultat : les souris ne ressentent plus la satiété et mangent excessivement. C’est exactement ce que l’on constate chez des personnes obèses.
À l’heure où l’obésité devient épidémique, cette étude met le doigt sur un des mécanismes qui pourrait contribuer à réguler le métabolisme des malades, même s’il faudra encore être patient avant de voir la mise au point d’un traitement .
Le traitement de l’hypothyroïdie est fait pour les gens intelligents, il faut pouvoir adapter soi-même son traitement : le patient doit être à l’écoute de ses signes d’hypothyroïdie et doit viser la disparition des signes principaux que sont : la frilosité, la fatigue matinale, le moral up and down, l’œdème facial le matin : ces signes-là doivent avoir disparus, c’est à ce moment-là qu’on peut estimer arriver à la dose adéquate. En hiver, on peut avoir besoin jusque 50% d’hormones thyroïdiennes en plus.
UNE TSH INDETECTABLE : 0,0XY ne signifie pas une hyperthyroidie, mais est le but a rechercher dans tout traitement bien conduit de l’hypothyroidie …..
En cas de surdosage, on peut avoir le matin des signes d’hyperthyroïdie : palpitations, nervosité, tremblements, bouffées de chaleur, diarrhée : redescendre de 1/4 de comprimé.
Les hormones thyroïdiennes régulent la température corporelle.
Dès que la thyroïde devient défaillante, la température basale se réduit. Le Dr. Broda Barnes, dans les années 1970, a développé ce concept, repris par le Dr. Ray Peat. Lorsque la température basale est inférieure aux normes, et stable d’un jour à l’autre, il est hautement probable que l’activité thyroïdienne soit ralentie. En 1990, le Dr. Denis Wilson a développé un concept attribué à une température corporelle basse, le Syndrome de la Température de Wilson, également appelé syndrome thyroïdien de Wilson. Bien qu’il soit controversé, j’en parlerai longuement au chapitre consacré au traitement car il présente des aspects intéressants.
La température basale buccale au réveil doit être de 36.6° C, puis s’élève de 37 à 37.2° C pendant les 10 heures qui suivent le lever. Le moment optimum pour contrôler la température se situe entre 11 heures et 15 heures et 20 minutes après le déjeuner lorsque l’activité thyroïdienne est la plus élevée.
Temp au lever inf a 36,2 : diagnostic d’hypothyroidie évident.
Comment est diagnostiquée l’hypothyroïdie ?
La mesure de la TSH est généralement considérée comme le meilleur test de dépistage d’une maladie de la thyroïde. Normalement, l’hypophyse sécrète la TSH en réponse à des taux circulant d’hormones thyroïdiennes bas (T4 libre et/ou T3 libre). Ainsi, un niveau élevé de TSH au-delà de l’échelle de référence normale suggérerait typiquement une insuffisance thyroïdienne.
Les valeurs de référence normales diffèrent d’un laboratoire à l’autre et d’un continent à l’autre. En France, la TSH est considéré comme normale entre 0,5 et 5.0 mUI/l (TSH inférieure à 0,5 indiquant une hyperthyroïdie, supérieure à 5.0 indiquant une hypothyroïdie). En Israël, la norme est comprise entre 0,3 et 5,4 avec des variations en fonction du laboratoire, par exemple 0,3 à 4,5. Aux USA, jusqu’en 2002, les valeurs normales de la TSH étaient de 0,5 à 4,5.
L’élévation de la TSH est considérée refléter la sensibilité de l’axe hypothalamo- hypophysaire à un taux inadéquat en hormone thyroïdienne dans le sang (taux bas) qui correspondrait à l’hypothyroïdie. Mais c’est sa sensibilité qui crée un dilemme. Alors que leur glande thyroïde est défaillante, on retrouve chez certains patients des taux sériques élevés de TSH, suggérant une hypothyroïdie, mais avec des taux normaux d’hormones thyroïdiennes T4 et T3 libres (caractéristique de l’hypothyroïdie infraclinique) – ces hormones ne sont que légèrement diminuées mais situées encore dans leurs valeurs normales.
Sans aucun doute, une élévation de la TSH au-delà de 4,5 ou 5,0 mUI/l fera poser le diagnostic d’hypothyroïdie, mais la grande majorité des patients hypothyroïdiens ont des taux de TSH en dessous de cette limite; le diagnostic aura échappé et ils ne recevront pas de traitement. Ainsi, une TSH normale n’exclut pas une hypothyroïdie. Même si le test sanguin indique des taux normaux, cela ne signifie pas pour autant un fonctionnement normal de la thyroïde ou une régulation adéquate du métabolisme. La TSH souvent ne reflète pas ce qui passe réellement. Et ce qui est normal pour une personne ne l’est pas nécessairement pour une autre. Les besoins en hormones sont différents pour chacun d’entre nous.
La TSH peut être perturbée par divers facteurs, tels l’hypopituitarisme, le stress, une maladie sévère (non reliée à la thyroïde), ou pendant le premier trimestre de la grossesse.
Ainsi, le problème de base que la médecine traditionnelle a avec le diagnostic de l’hypothyroïdie concerne la soi-disant « norme » de la TSH qui est beaucoup trop élevée. La TSH mesure une hormone pituitaire et non thyroïdienne. Ce test donne une mesure précise de la TSH sérique mais pas la hauteur des taux d’hormones thyroïdiennes circulantes.
Depuis 2002, l’AACE (Association américaine des endocrinologues cliniques) semble avoir résolu le problème. L’AACE considère désormais que les normes de référence de la TSH se situent entre 0,3 et 3,0 mUI/l et estime donc que 27 millions d’Américains souffrent d’hypothyroïdie au lieu des 13 millions avec les normes précédentes.
En abordant le traitement, je reviendrai sur ce problème crucial qui devrait permettre de prendre en compte de nombreux cas d’hypothyroïdie jusqu’ici ignorés en raison d’une soi-disant TSH « normale ».
Les tests thyroïdiens devraient comporter de façon systématique les dosages sanguins suivants : TSH, T4 libre, T3 libre et deux anticorps antithyroïdiens (anti-thyroïde peroxydase et anti-thyroglobuline). Ce n’est malheureusement pas le cas dans la pratique courante.
Une exception : une hypothyroïdie avec TSH basse
Un taux bas de TSH en présence d’un taux bas de T4 libre et d’une symptomatologie évocatrice d’une hypothyroïdie peut indiquer un hypopituitarisme. Ce type de trouble thyroïdien est appelé hypothyroïdie « secondaire » ou « central ». Cependant, la TSH peut être aussi dans la norme dans des cas d’hypothyroïdie centrale. Un test appelé test de stimulation par la TRH (Thyrotropin Releasing Hormone) peut aider à distinguer l’origine du trouble au niveau hypothalamo-hypophysaire. Ce test requière l’injection de l’hormone TRH
En réalité : se poser des questions si TSH sup a 1,5.
En savoir plusLa naturopathie enseignée au CENA
Robert Masson : Un pionnier de la naturopathie
Robert Masson, le fondateur du Centre Européen de Naturopathie Appliquée (CENA), est un pionnier dans le domaine de la naturopathie et de la diététique. Ses contributions majeures ont marqué le paysage de ces disciplines.
Critique de l’alimentation dissociée
Dans les années 70, il a porté un regard critique sur la doctrine de l’alimentation dissociée (Hay-Shelton). Selon ses observations empiriques, cette approche alimentaire entraîne, sur le long terme, une série de déséquilibres corporels :
- Amaigrissement
- Anémie
- Fonte musculaire
- Ostéoporose
- Affaiblissement du système immunitaire.
Étude sur le végétalisme
Il a également étudié le végétalisme. En 1975, il a mis en lumière des taux élevés de cholestérol et de triglycérides dans le sang des végétaliens âgés de 30 à 40 ans. Il attribue ce phénomène à une surcharge calorique qui stimule la production excessive de cholestérol et de triglycérides par l’organisme.
Typo-morphologie et biochimie
La même année, Masson a démontré les liens entre la typo-morphologie et la biochimie de l’organisme. Il a souligné que ces facteurs modulent les besoins et les apports en fruits aqueux. Il distingue deux types d’acido-neutralisants :
- Ceux qui agissent par combustion
- Ceux qui agissent par spoliation minérale de l’organisme.
Mise en garde contre le crudivorisme
En 1980, il a mis en garde contre les dangers du crudivorisme pour l’homme. Selon lui, notre répartition vitale diffère grandement de celle des animaux. L’animal consacre les trois quarts de sa vitalité à son plan viscéral et un quart à son plan cortical. Pour l’homme, c’est l’inverse. Ainsi, une alimentation entièrement crue peut avoir des conséquences néfastes pour l’homme :
- Amaigrissement extrême
- Fonte musculaire
- Chute immunitaire
- Disparition de la libido…
Risques du végétalisme pour les enfants
La même année, Masson a alerté sur les risques du végétalisme pour les enfants. Malnutrition, arrêt de croissance… Les conséquences peuvent être graves et irrémédiables pour leur santé. Il a également dénoncé le mythe de la complémentarité céréales-légumineuses en raison de la loi du minimum et de la faible biodisponibilité des protéines végétales.
Dangers des macro-doses de vitamines synthétiques
Entre 1985 et 1990, il a publié plusieurs travaux sur les dangers des macro-doses de vitamines synthétiques. Prises sur le long terme, elles peuvent perturber le métabolisme et favoriser l’apparition de cancers.
Effets néfastes d’une alimentation dissociée
De 1980 à 1985, Masson s’est penché sur les effets néfastes d’une alimentation dissociée. Il explique que cette pratique bouleverse le rapport insuline-glucagon dans notre organisme.
Reconnaissance de l’Eutynotrophie
En 1985, sa méthode nutritionnelle est reconnue sous le nom d’Eutynotrophie (EU = bon ; TYNO = réglage ; TROPHIE = nutritionnel) par la faculté de médecine Paris XIII.
Focus sur l’alimentation et la santé
De 1990 à 2000, Masson s’est focalisé sur plusieurs aspects importants :
- L’importance d’un apport protéique bi-journalier pour protéger contre l’ostéoporose et l’anémie.
- La protection du système immunitaire.
- Le maintien d’une vie active.
- Les limites d’une alimentation totalement végétale avec notamment six carences majeures : protéines complètes à haute biodisponibilité; vitamines A ; D3 ; B12 ; acides gras EPA et DHA ; fer héminique.
L’importance de l’estomac
De 1990 à 2004, il a souligné l’importance cruciale de l’estomac dans la genèse des maladies infectieuses et allergiques au niveau respiratoire et ORL.
Création des iso-urinaires de jeûne
Entre 2000 et 2002, il crée les iso-urinaires de jeûne en 200K pour accélérer les éliminations pendant une période de jeûne.
Contribution à l’Iridologie instantanée
De 1980 à 2000, il contribue significativement à l’Iridologie instantanée concernant : troubles psychiques; diabète; hépatisme chronique.
Travaux sur la maladie d’Alzheimer
En 2010, il publie ses travaux sur les dix étiologies fondamentales de la maladie d’Alzheimer et crée la vasculo-kinésie-cérébrale.
Conclusion
Avec plus d’un demi-siècle d’expérience dans la pratique naturopathique et plus quatre décennies d’enseignement derrière lui, Robert Masson continue son travail précieux dans ce domaine passionnant qu’est la naturopathie.
En savoir plusL’osteopathie selon andrew taylor still
Mais qu’est-ce que l’Ostéopathie?
Créée le 22 juin 1874 par le médecin américain Andrew Taylor Still, l’ostéopathie se définit comme:
« Une science thérapeutique naturelle, fondée sur une connaissance précise de l’anatomie et de la physiologie du corps humain ».
Elle utilise tout moyen diagnostic dans le but de mettre en évidence les dysfonctionnements. En effet l’absence de mobilité des tissus entraîne une altération de l’équilibre de santé.
Le concept ostéopathique dans sa pratique uniquement manuelle sollicite au mieux les ressources inhérentes de l’individu, parce qu’il est considéré dans sa globalité et reconsidéré dans son environnement.
Quelle en est la philosophie ?
Nous considérons l’Ostéopathie comme un art, une science, une philosophie. Son but est de favoriser la santé, en agissant manuellement sur le corps et non de lutter contre la maladie. Ainsi, selon Andrew Taylor Still : « le devoir du praticien n’est pas de guérir le malade. Mais d’ajuster une partie ou l’ensemble du système afin que les fleuves de la vie puissent s’écouler et irriguer les champs desséchés ».
La Chiropraxie et l’Ostéopathie sont toutes deux des techniques ostéopathiques tout comme l’Osteo-myothérapie.
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